jeudi 17 novembre 2016

Amazing Amiens : quand Amazon sert à attirer des investisseurs


Publicité vue dans le métro à Paris ce matin. Au départ, je me suis dit que la ville d'Amiens était folle d'utiliser la police d'Amazon pour faire une pub. Puis j'ai compris (parfois il me faut un peu de temps, je le reconnais).
Quand Amazon devient une marque suffisamment forte pour être utilisée par des villes afin d'inciter les investisseurs à venir.
Bravo Amazon et bonne idée de la part des services de com/marketing de la ville d'Amiens.

samedi 15 octobre 2016

Ballers, saison 2. Mon avis.

Il y a un an presque jour pour jour, je terminais la saison de la nouvelle série de HBO : Ballers.
J'avais d'ailleurs écrit un post sur Ballers avec le fameux Dwayne Johnson "The Rock" et bien entendu l'excellent John David Washington (le fils de Denzel Washington).

La série tourne autour d'une ancienne star du football américain reconvertie en gérant de fortune des stars actuelles. L'univers est donc celui du sport, mais je vous rassure (ou je vais vous décevoir), il n'y aucune, amis alors aucune scène de football. Etant un grand fan de ce sport, je regrette un peu ce parti pris, mais en même temps je dois reconnaître qu'il aurait été difficile de montrer quelques scènes seulement. Nous ne sommes donc pas dans une série de football comme l'a été l'excellente série Friday Night Lights.

J'avais bien aimé la saison 1 de Ballers, mais j'étais resté sur ma faim. 10 épisodes de 22 minutes, c'est court pour une série. Dès sa sortie, j'ai immédiatement acheté la saison 2 sur iTunes.

Bon. La série met un peu de temps à démarrer. Il ne se passe pas beaucoup de choses dans les 2 ou 3 premiers épisodes, mais après ce début timide et un peu décevant, la saison 2 trouve son rythme et là c'est un vrai régal. Tous les acteurs sont bons (y compris Andy Garcia qui est méconnaissable) et la bande son est incroyable. J'ai regardé sur iTunes si HBO avait sorti la BO de la série, mais apparemment non. Dommage.

Seul regret (attention spoiler) le dernier épisode se termine comme n'importe quel épisode de la saison. Je préfère les saisons qui ont une "vraie" fin.

J'ai donc pris beaucoup de plaisir à voir cette saison 2 de Ballers et j'attends (déjà) avec impatience la saison 3.





mercredi 28 septembre 2016

Zenly : vidéo sur très intéressante réalisée par Start-up Begins

J'ai parlé à deux reprises de Zenly. Lors de sa première levée de fonds (série A) avec IdInvest et Xavier Niel et lors de la seconde levée de fonds (série B) avec le fonds de venture capital Benchmark. 

Start-up Begins, une start-up spécialisée dans les vidéos qui racontent les histoires qui sont derrière les levées de fonds et autres aventures des start-ups, a réalisé une vidéo très intéressante sur Zenly. Les deux fondateurs de Zenly parlent de leur rencontre, de leurs débuts, de leurs erreurs, de leurs levée de fonds et de leurs ambitions. 

C'est un peu romancé, mais c'est très intéressant. 



mardi 27 septembre 2016

Zenly annonce une nouvelle levée de fonds avec le fonds d'investissement Benchmark Capital

Zenly, la start-up française qui propose un réseau social basé sur un algorithme qui géolocalise de manière précise nos amis, vient d'annoncer une nouvelle levée de fonds avec le fonds Benchmark.

Le montant de la levée de fonds est de 20 M$ ! C'est d'autant plus impressionnant que Zenly avait levé 10 M€ il y a quelques mois, en mai 2016 pour être précis. Mais comme le souligne Tech Crunch, il est difficile de dire non à Benchmark.

Benchmark est un fonds de capital-risque (venture capital) créé en 1995 en Californie à Menlo Park. Depuis sa création, Benchmark a levé 1.5 milliards de dollars et a investi dans 247 start-ups (source Crunch Base). Benchmark détaille son portefeuille de participations sur son compte Twitter.
Parmi ces 247 investissements, on trouve des strat-ups comme Ebay, OpenTable, Dropbox, Instagram, Snapchat ou encore Uber.
Pour l'anecdote, Benchamrk avait investi 6.7 M$ dans Ebay en 1997 et ils ont récupéré 5 milliards de dollars deux ans après, au printemps 1999 (source Wikipedia) !

Fait rarissime, Tech Crunch souligne que Benchmark a investi directement dans la société française afin de ne pas perdre de temps. La croissance de Zenly doit être remarquable ! En effet, selon Business Insider, Zenly aurait une croissance de 8% par semaine !

A titre d'information, lors de la levée de fonds de mai 2016, Zenly comptait 1.7 millions de téléchargement et 340 000 utilisateurs actifs,

J'avais d'ailleurs écrit un article sur cette levée de fonds de 10 M€ fin mai 2016.

Bravo pour cette belle levée qui place Zenly comme un acteur de premier plan dans les secteurs très concurrentiels des réseaux sociaux et de la géolocalisation.

lundi 26 septembre 2016

Blue Apron : une start-up avec une croissance incroyable

Connaissez-vous Blue Apron (Tablier Bleu en français) ?

Cette start-up est peu connue du grand public européen même si quelques sociétés européennes et notamment françaises ont des propositions de valeur et des modèles économiques très proches.

Blue Apron a une proposition de valeur simple : vous livrer une fois par semaine des ingrédients parfaitement proportionnés accompagnés des recettes pour les cuisiner. Les ingrédients sont frais et les recettes sont didactiques. Plus besoin de faire les courses, plus besoin d’acheter à l'autre bout de la ville, l'ingrédient rare dans un grand sachet alors que nous n'avons besoin que de 2 grammes.
Blue Apron nous rend la cuisine facile et agréable.

Les boxes livrées sont relativement onéreuses. Pour 3 repas par semaine pour 2 personnes, le prix de la box Blue Apron est de 59.94$, soit 9.99$ par personne et par repas. Le détail du pricing est ici.

En septembre 2016, Blue Apron comptait 4 000 employés, 3 centres logistiques et une équipe dédiée de "agri-écologistes".

Je parle de Blue Apron car cette start-up connaît un immense succès. Créée en 2012 à New York, Blue Apron a une croissance fulgurante.

En novembre 2014, Blue Apron annonçait livrer 1 million de repas chaque mois. A 10$ par repas, cela représentait un chiffre d'affaire annuel de 120 M$. Quelques mois plus tard, en juin 2015, la start-up communiquait sur 3 millions de repas livrés chaque mois, soit un chiffre d'affaires de 360 M$ par an. En septembre 2016, les chiffres annoncés sont encore plus impressionnant puisqu'on parle de 8 millions de repas livrés par mois et donc d'un chiffre d'affaires annuel de 960 M$. Des rumeurs d'IPO circulent même !

Bien entendu, cette croissance s'est appuyée et/ou a permis des levées de fonds conséquentes. Selon Crunch Base, Blue Apron a levé un total de 194 M$ en 5 tours de table. La dernière augmentation de capital qui a eu lieu en juin 2015 totalise à elle seule 135 M$ sur une valorisation de 2 milliards ! En novembre 2014, quand la société vendait 1 M de repas par mois, la valorisation était de 450 M$.

Au capital, on retrouve Bessemer Ventures Partenrs dont j'ai déjà parlé au sujet de leur anti-porfolio. Bessemer a investi dès le tour d'amorçage et a ensuite participé aux quatre autres augmentations de capital de Blue Apron.
Les levées de fonds se sont séquencées de la manière suivante :
  • Amorçage : tour d'amorçage de 800 K$
  • 1er tour : février 2013, 3 M$ levés
  • 2e tour : août 2013, 5M$ levés
  • 3e tour : avril 2014, 50 M$ levés sur une valorisation de 450 M$
  • 4e tour : juin 2015, 135 M$ levés sur une valorisaiton de Blue Apron de 2 milliards
La dernière levée de fonds de 135 M$ a été utilisée pour accroître le nombre de centre logistiques et développer les autres aspects logistiques, notamment informatique. 

 


Si vous voulez avoir plus d'informations sur Blue Apron, je vous conseille les articles suivants :

  • Fortune : http://fortune.com/2016/09/24/how-blue-apron-got-it-right/
  • Tech Crunch : https://techcrunch.com/2015/06/09/blue-apron-cooks-up-135-million-in-series-d-funding/
  • Crunch Base : http://www.crunchbase.com/organization/blue-apron#/entity
  • Zacks : https://www.zacks.com/stock/news/231933/will-blue-aprons-next-delivery-be-an-ipo



samedi 24 septembre 2016

Silicon Valley : excellente série comique sur l'univers des start-ups

Silicon Valley est une excellente série de HBO.

Comme son  nom l'indique, cette série comique se passe dans la Silicon Valley. La série raconte l'histoire de quatre développeurs, quatre geeks, dont  un d'entre eux a développé un puissant algorithme qui a un potentiel énorme. Cet algorithme va les pousser à créer leur société et les voilà partis dans l'univers impitoyable de la Silicon Valley.

Cette série a été créée par Mike Judge qui a lui-même travailler dans la Silicon Valley.

Nous en sommes à la 3e saison de Silicon Valley et comme je le disais pour Veep, la qualité des saisons ne cesse d'augmenter.

Pour être franc, je ne sais pas si cette série peut plaire à un public qui ne connait pas l'univers des start-ups, des développeurs, des fonds d'investissement et des nouvelles technologies. Mais... si vous vous y connaissez un peu en start-ups et autres, vous allez adorer cette série et donc vous allez rire !

Les dialogues et les situations sont très bien vues et les acteurs sont vraiment bons. D'ailleurs, une petite mention spéciale à Thomas Middletich qui joue le rôle du développeur à l'origine de l'algorithme qui est exceptionnel et qui a un tout petit rôle dans Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese (il joue le rôle du salarié qui se retrouve en train de donner à manger à son poisson rouge le jour où Jordan Blefort attend la visite de Steeve Madden dont ils souhaitent introduire la société en bourse).

Bref, une très bonne série comique sur l'univers de la Silcon Valley. A voir absolument.


Bessemer Venture Partners : les start-ups dans lequelles ils n'ont pas investi et pourquoi (avec une bonne dose d'humour)


Bessemer Venture Partners est un fonds d'investissement, plus précisément un fonds de capital-risque historique de la Silicon Valley. 

Ils ont investi dans des start-ups qui sont devenues aujourd'hui des leaders et des références dans leur domaine. A titre d'exemple, voici quelques-unes des start-ups dans lesquelles ils ont investi : 

  • LinkedIn
  • Yelp
  • Criteo
  • Skype
  • Pinterest

Leur track record compte 117 IPO (introduction en bourse) et plusieurs Trade Sale (vente à une autre société). 

On peut donc dire que c'est un fonds de capital-risque de premier plan. L'équipe d'investissement a un bon sens de l'humour puisqu'elle a mis sur le site une page appelée anti portfolio. Chaque fonds de VC (Venture Capital , soit capital-risque en français) a une page porfolio sur laquelle il liste toutes les start-ups dans lesquelles il a investi.
Bessemer Venture Partners a mis sur cette page anti portfolio quelques start-ups dans lesquelles il n'a pas investi et qui sont devenues des leaders dans leurs domaines quelques temps après (parfois juste quelques mois après que Bessemer a refusé d'investir). 

Ils ont ainsi refusé d'investir dans Apple, Facebook ou encore FedEx. Là où cette page est amusante c'est qu'à côté des logos des start-ups qu'ils ont refusées, ils ont mis une phrase pleine d'humour avec la raison pour laquelle ils n'ont pas fait le deal. 

Ainsi, pour Apple on peut lire : "BVP had the opportunity to invest in pre-IPO secondary stock in Apple at a $60M valuation. BVP's Neill Brownstein called it "outrageously expensive.""

Pour ebay : "Stamps? Coins? Comic books? You've GOT to be kidding," thought Cowan. "No-brainer pass."

Je vous laisse découvrir les autres start-ups de l'anti-porfolio et les raisons pour lequelles Bessemer n'a pas investi, c'est ici